Le tournage s’est avéré difficile au début, car il fallait obtenir l’accord, non pas des personnes filmées, mais des gens en charge de la gestion de l’hôpital. Une fois dans l’hôpital, le problème était que nous ne comprenions pas la vie de ces gens, nous sommes donc restés plusieurs jours comme ça, parfois à filmer, parfois sans filmer, pour établir un premier contact. Après cinq ou six jours, nous étions déjà presque devenus amis avec eux. Nous n’avons pas employé de méthodes spécifiques pour gagner leur confiance, nous restions juste avec eux, parfois à discuter simplement, parfois à regarder la télévision avec eux, nous menions à leur côté cette vie très simple, ce quotidien qui était le leur. Ainsi, quand nous avons commencé à tourner, cela s’est fait très simplement, très naturellement.