Durant les premières années euphoriques qui suivent l'indépendance, deux amis, Djaffar et Hamid, sont promis à un bel avenir dans une Algérie libre…
Un des personnages dit une chose dans le film alors qu'on est au milieu des années 60, et c'est la seule liberté, le seul anachronisme, que je me suis permis avec l'Histoire: "La Méditerranée est bien peu de choses entre les peuples français et algériens, et ce qui nous lie est bien plus important que ce qui peut nous séparer, plus vite nous discuterons, mieux cela vaudra." Rendons à César ce qui appartient à César, cette phrase est d’Abdelaziz Bouteflika en réponse à un journaliste français en 1975 alors qu'il était ministre des affaires étrangères. C'était il y a 40 ans. Pourquoi ne pourrait-on pas faire un film pour rappeler qu'il faut discuter, qu'il y a des dossiers qu'il serait plus serein d'ouvrir et que peut-être cela irait-il mieux après ?
Comédien de formation, Lyes Salem réalise son premier court métrage en 2001, Jean-Farès. Avec Cousines en 2005 il remporte de nombreux prix internationaux et le César du meilleur court métrage. En 2008, il réalise Mascarades qui représente l'Algérie aux Oscars et est nommé au César du meilleur premier film en 2009. L’Oranais est son second long métrage.
2014 : L’Oranais. 2008 Mascarades (1er LM). 2005 : Cousines (CM).
2001: Jean Farès (CM).
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