« C’est cette idée de partage qui nous a plu en arrivant ! ». Ainsi parle le meilleur ami d’Hanna, vétéran comme elle du kibboutz qu’ils ont contribué à créer. Mais à l’âge de 80 ans, Hannah est poussée plus ou moins délicatement vers la sortie par la nouvelle génération. Les temps changent, les utopies sont désormais des souvenirs et la privatisation du kibboutz, au bord de la faillite, semble inévitable. Inévitable ? Pas pour Hanna qui va s’y opposer. Même si c’est sa propre fille qui orchestre le démantèlement de ce rêve de toute une jeunesse.
Un beau jour d’été. Un jardin. Une terrasse. Une femme et un homme sous les arbres, avec un vent d’été doux. Au loin, dans la vaste plaine, la silhouette de Paris. Un dialogue commence, des questions et des réponses entre la femme et l’homme. Il s’agit d’expériences sexuelles, d’enfance, de souvenirs, de l’essence de l’été et de ce qui différencie les hommes et les femmes, la perspective féminine et la perception masculine.
Adapté de la nouvelle La Bella Estate de Cesare Pavese.
1938, à Turin. Ginia a quitté avec son frère le foyer familial pour trouver du travail en ville. Elle se montre particulièrement créative pour la couture dans l’atelier où elle est employée tandis qu’elle est fascinée par sa rencontre avec une jeune femme modèle pour des artistes.
Benni à neuf ans. Négligée par sa mère, elle est enfermée depuis sa petite enfance dans une violence qu’elle n’arrive pas à contenir. Prise en charge par les services sociaux, elle fait tout pour retrouver l’amour maternel qui lui manque tant. De foyer en foyer, son assistante sociale et Micha, un éducateur, tenteront tout pour calmer ses blessures et l’aider à trouver une place dans le monde.
Alors qu’il échoue miraculeusement sur les côtes du Sud de l'Europe, Francis prête serment devant Dieu : il sera désormais un homme neuf, bon et droit. Francis se retrouve bientôt à Berlin, où il réalise combien il est difficile d’être vertueux quand on est un réfugié clandestin en Allemagne – sans papiers, sans patrie et sans permis de travail.
Ephémère vedette de sitcom dans les années 1990, Fabien boit aujourd'hui. Beaucoup trop pour se souvenir de tout ce qu'il fait, et plus grand-chose ne l'étonne. Aussi, lorsqu'il croise la route de Yoni, il n'est pas autrement surpris de découvrir, dans le sac du jeune militaire en larmes, la tête d'un autre jeune homme, beau comme un rêve, comme un souvenir, comme un reproche.
Alger, quelques années après la guerre civile. Amal et Samir ont décidé de fêter leur vingtième anniversaire de mariage au restaurant. Pendant leur trajet, tous deux évoquent leur Algérie : Amal, à travers la perte des illusions, Samir par la nécessité de s'en accommoder. Au même moment, Fahim, leur fils, et ses amis, Feriel et Reda, errent dans une Alger qui se referme peu à peu sur elle-même.
À 12 ans, Bailey vit avec son frère Hunter et son père Bug, qui les élève seul dans un squat au nord du Kent.
Bug n’a pas beaucoup de temps à leur consacrer et Bailey, qui approche de la puberté, cherche de l’attention et de l’aventure ailleurs.
Lang revient dans sa ville natale aux portes du désert de Gobi. Alors qu'il travaille pour la patrouille locale chargée de débarrasser la ville des chiens errants, il se lie d’amitié avec l’un d’entre eux. Une rencontre qui va marquer un nouveau départ pour ces deux âmes solitaires.
Halim est marié depuis longtemps à Mina, avec qui il tient un magasin traditionnel de caftans dans la médina de Salé, au Maroc. Le couple vit depuis toujours avec le secret d’Halim, son homosexualité qu’il a appris à taire. La maladie de Mina et l’arrivée d’un jeune apprenti vont bouleverser cet équilibre. Unis dans leur amour, chacun va aider l’autre à affronter ses peurs.
Camiel Borgman surgit dans les rues tranquilles d'une banlieue cossue pour sonner à la porte d'une famille bourgeoise. Qui est-il : Un rêve, un démon, une allégorie ou l'incarnation bien réelle de nos peurs ?
À la mort de leur père, Guillaume, policier ambitieux, offre en gérance le bowling dont il vient d'hériter à son demi-frère marginal, Armand. L'héritage est maudit et va plonger les deux hommes dans un gouffre de violence…
Alik, 25 ans, clarinettiste, est le virtuose d’un orchestre dont l’existence est gravement menacée lorsque son mécène est assassiné. Une nuit, après s’être retrouvé en possession du téléphone d’un tueur à gage nommé «le virtuose», il décide d’usurper son identité.
Le chef-d’œuvre épique de Pieter Bruegel Le Portement de la croix dépeint la Passion du Christ dans les Flandres sous l’impitoyable joug espagnol de 1564 (année où l'artiste peint le tableau). Des cinq cents personnages qui constituent le remarquable travail du maître flamand, le film ne garde qu’une douzaine d’entre eux : leurs histoires se déroulent et s’entrelacent dans de vastes paysages peuplés de villageois et de cavaliers rouges. Parmi eux, se trouve Bruegel lui-même, son ami et collectionneur
Emre, un jeune procureur déterminé et inflexible, vient d’être nommé dans une petite ville reculée de Turquie. A peine arrivé, il se heurte aux notables locaux bien décidés à défendre leurs privilèges par tous les moyens, même les plus extrêmes.
Hiam Abbass a quitté son village palestinien pour poursuivre son rêve de devenir actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs. Trente ans plus tard, sa fille Lina, réalisatrice, retourne avec elle sur les traces des lieux disparus et des mémoires dispersées de quatre générations de femmes palestiniennes.